Un chant pour la survie : la grenouille léopard
- 18 avr. 2024
- Contenu canadien
- 2 MINUTE DE LECTURE
Selon Rebecca Stanton, écologiste des populations pour la recherche en conservation par intérim de l’Institut Wilder, l’absence du cri et du vrombissement de la grenouille léopard laisse un grand vide dans de nombreux milieux humides de la Colombie-Britannique.
Lorsqu’il est question du sort de la population de grenouilles léopards des Rocheuses, ce silence n’est peut-être pas la première préoccupation qui vient à l’esprit. Pourtant, pour les personnes qui ont déjà entendu son cri particulier, l’absence de cette mélodie marécageuse caractéristique est très inquiétante.
Heureusement, l’équipe de rétablissement de la grenouille léopard de l’Institut Wilder s’attelle à ramener le chant de l’amphibien là où il s’est toujours fait entendre dans la province. Espérons que grâce à ces efforts, ce récital amoureux s’entendra de nouveau chaque printemps à travers le pays.
Selon Rebecca Stanton, écologiste des populations pour la recherche en conservation par intérim de l’Institut Wilder, l’absence du cri et du vrombissement de la grenouille léopard laisse un grand vide dans de nombreux milieux humides de la Colombie-Britannique.
Lorsqu’il est question du sort de la population de grenouilles léopards des Rocheuses, ce silence n’est peut-être pas la première préoccupation qui vient à l’esprit. Pourtant, pour les personnes qui ont déjà entendu son cri particulier, l’absence de cette mélodie marécageuse caractéristique est très inquiétante.
Heureusement, l’équipe de rétablissement de la grenouille léopard de l’Institut Wilder s’attelle à ramener le chant de l’amphibien là où il s’est toujours fait entendre dans la province. Espérons que grâce à ces efforts, ce récital amoureux s’entendra de nouveau chaque printemps à travers le pays.
David contre Goliath
Bien que les populations de grenouilles léopards du Canada se portent très bien dans la plupart des provinces et territoires, celle des Rocheuses a souffert d’un important déclin, et ne persiste plus que dans la vallée de Creston, en Colombie-Britannique.
La perte et la dégradation de son habitat, les espèces envahissantes et les maladies sont autant de grandes menaces pour cette espèce délicate dont les individus ne survivent bien souvent pas à leur premier hiver dans la province.
Sauter d’un étang à l’autre
Pour sauver de l’extinction la population occidentale de ces petits batraciens, les équipes de rétablissement ont commencé à réintroduire la grenouille léopard dans des zones autrefois habitées par l’espèce.
Ce programme de relocalisation, de concert avec les initiatives de reproduction en captivité et un suivi attentif de la reproduction en milieu naturel, a joué un rôle majeur pour préserver la population existante et aider les têtards à se développer et à s’épanouir dans les eaux marécageuses d’une portion toujours plus grande du Sud-est britanno-colombien.
Récemment, un nouveau site de réintroduction a été choisi dans la région de Cranbrook, en Colombie-Britannique. Comme ce milieu sert déjà d’habitat pour la grenouille maculée de Columbia, tout porte à croire que la grenouille léopard pourrait trouver en ce complexe de milieux humides un nouveau havre de paix, où ses petits pourraient survivre au-delà de leur première année de vie.
Que disent les sondages?
Pour bien suivre les populations reproduites en captivité et l’état de santé des individus réintroduits en milieu naturel, on n’utilise ni plus ni moins qu’un système de sondage de ces batraciens.
Au moyen de dispositifs d’enregistrement autonomes et de relevés visuels de l’espèce, les écologistes ont pu voir et entendre le fruit de leurs efforts – directement à la source!
Selon l’Institut Wilder, les milieux humides de la Colombie-Britannique semblent répondre parfaitement aux besoins de ces petits amphibiens pour leur survie. Un récent sondage montre que les grenouilles sont 20 % plus grandes et 114 % plus grosses que celles réintroduites précédemment dans d’autres milieux de la province.
Si on ajoute à cela les meilleurs taux de survie à l’hiver, on dispose maintenant d’indicateurs positifs que les efforts de conservation fonctionnent, et que les mélodieux sonnets amoureux de la grenouille léopard pourraient, un jour, s’élever d’un marais près de chez vous.
Une histoire de conservation au fini spécimen
Le motif de la grenouille léopard, œuvre de l’artiste Julius Csotonyi, met en évidence l’importance de protéger les écosystèmes terrestres et aquatiques nécessaires à la survie de la grenouille léopard et souligne sa fragilité.
Offert en exclusivité dans un ensemble de six pièces, ce dollar spécimen ne peut être acheté séparément. Les six pièces de cet ensemble sont rehaussées d’un fini spécimen exclusif, combinaison d’un relief brillant et givré sur un champ finement rayé. Cet ensemble ravira tant les amoureux de la nature que les numismates.
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