Centenaire de l’ARC

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L'Aviation royale canadienne s'exerce à appliquer des processus d'identification et d'interception avec la United States Air Force relevant du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD).

 

 

Souveraineté

Une des grandes priorités de l’ARC est de défendre et de protéger l’espace aérien du Canada. L’ARC effectue des patrouilles fréquentes au-dessus de l’Arctique et des eaux canadiennes, et participe à des missions du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord).

Ces missions, menées de concert avec nos alliés américains, comprennent l’alerte aérospatiale (détection des menaces par un réseau de capteurs) et le contrôle aérospatial (défendre l’espace aérien nord-américain et s’assurer que les avions de chasse sont parés au déploiement si nécessaire). L’ARC est chargée d’identifier et d’observer tous les aéronefs qui entrent dans l’espace aérien du Canada, et de diriger les forces de défense aérienne du pays.

LE SAVIEZ-VOUS?
En soutien au NORAD, l’ARC transporte du personnel, de l’équipement et des outils à des sites situés dans l’Arctique éloigné, dans ce qu’on appelle l’opération NEVUS. De plus, dans le cadre de l’opération BOXTOP, l’ARC assure deux fois par an l’approvisionnement à la Station Alert des Forces canadiennes, au Nunavut (l’endroit habité le plus septentrional au monde).

Recherche et sauvetage

 

Les techniciens en recherche et sauvetage élaborent un plan d’action au sol pendant qu’un hélicoptère Cormorant s’apprête à atterrir au sommet d’une montagne lors d’un exercice annuel. (Photo : Bombardier Albert Law, 39ᵉ Groupe-brigade du Canada).

 

 

Recherche et sauvetage

Depuis 1944, l’ARC fournit des services aéronautiques de recherche et sauvetage dans l’ensemble du Canada et sur tout notre littoral. Ses escadrons de recherche et sauvetage répondent à environ 1 000 appels à l’intervention chaque année. Ils sont déployés stratégiquement dans l’ensemble du pays, selon la fréquence et la répartition géographique historiques des cas de détresse.

Le CH-149 Cormorant, le CH-146 Griffon et le CC-130 Hercules sont des aéronefs de recherche et sauvetage. De plus, le Hercules assure le transport de personnel et d’équipement spécialisés, notamment les trousses de survie largables, qui comprennent des radeaux et abris de sauvetage. La plupart des autres aéronefs de l’ARC peuvent jouer un rôle auxiliaire dans les opérations de recherche et sauvetage.

LE SAVIEZ-VOUS?
Pour honorer les membres du personnel de recherche et sauvetage et leurs sacrifices, le sergent Mike Hall (avec l’orchestre de l’ARC) a composé et enregistré la chanson intitulée « That Others May Live » (Pour sauver des vies), titre qui depuis longtemps est devenu une devise chère au cœur des escadrons de recherche et sauvetage de l’ARC.

Transport

 

Le Polaris assure aussi le transport de dirigeants du gouvernement et de dignitaires étrangers, comme le premier ministre, la gouverneure générale et des membres de la famille royale.

 

 

Transport

Le transport est un service important de l’ARC. Tout au long de son existence, l’ARC a transporté des troupes, largué des parachutistes, assuré le transport d’approvisionnement lors d’opérations militaires canadiennes, évacué des civils et des militaires canadiens de zones hostiles, et transporté de l’aide et du matériel humanitaires dans des régions touchées par une catastrophe naturelle.

L’ARC se charge aussi du transport de dirigeants du gouvernement et de dignitaires étrangers. Par exemple, le CC-150 Polaris a véhiculé le premier ministre, le gouverneur général et des membres de la famille royale au Canada comme à l’étranger.

LE SAVIEZ-VOUS?
En 1953, l’ARC est devenue la première force aérienne au monde à utiliser un avion de transport à réaction : le DH-106 Comet.

Opérations humanitaires

 

Transport de réfugiés vietnamiens vers le Canada à bord d’un Boeing CC-137 Husky de l’ARC.

 

 

Opérations humanitaires

L’ARC, qui appartient techniquement aux opérations de transport, fournit depuis longtemps une aide humanitaire autour du globe. Sa première opération humanitaire, en 1945 et 1946, consistait à importer de la pénicilline en Pologne. Depuis lors, elle est intervenue dans de nombreuses crises humanitaires. Elle est par exemple intervenue à la suite du tremblement de terre au Chili en 1960, a transporté du carburant en Zambie et a livré 40 000 livres de nourriture au Congo. Le CC-130 Hercules demeure depuis longtemps un avion exceptionnel pour ce travail (grâce à ses versions modernes).

LE SAVIEZ-VOUS?
De 1979 à 1981, l’ARC est venu en aide à des réfugiés vietnamiens : lors de missions en Malaisie, elle emmenait les réfugiés au Canada. Un enfant est même né à bord d’un avion. Au total, l’opération s’est soldée par l’entrée de plus de 32 000 réfugiées au pays.

Opérations de prévention et d’intervention d’urgence

 

Un CH-147 Chinook se prépare à distribuer des sacs de sable dans des régions inondées pendant une mission de l’opération LENTUS. (Photo : Matelot de 3ᵉ classe Anne-Marie Brisson, services d’imagerie St-Jean/Montréal)

 

 

Opérations de prévention et d’intervention d’urgence

Lors d’une urgence, l’ARC est au rendez‑vous. Souvent, ces urgences sont liées à une catastrophe naturelle comme un feu de forêt, un ouragan, une inondation, voire une tempête de verglas. Au Canada, l’ARC intervient dans le cadre de l’opération LENTUS, le cadre d’intervention des FAC dans le cas d’une catastrophe naturelle. L’objectif principal de LENTUS est d’aider les autorités provinciales et locales à protéger la population canadienne.

Il arrive aussi que le gouvernement du Canada demande à l’ARC d’apporter une aide humanitaire et des secours lors d’une situation d’urgence à l’étranger, notamment pour le transport et l’évacuation. L’EICC (Équipe d’intervention en cas de catastrophe) des FAC est dépêchée quand une catastrophe naturelle ou une crise frappe à l’étranger et qu’une aide supplémentaire s’avère nécessaire. Par exemple, l’EICC a été déployée au Sri Lanka dans le cadre de l’opération STRUCTURE pour fournir de l’aide humanitaire après le tsunami qui a dévasté cette région du monde le 26 décembre 2004.

LE SAVIEZ-VOUS?
Les FAC ont été appelées à intervenir de plus en plus fréquemment lors de catastrophes naturelles au Canada au cours de la dernière décennie. Le nombre des interventions double environ tous les cinq ans depuis 2010.

Soutien en puissance spatiale

 

Les astronautes canadiens Jenni Sidey, colonel Joshua Kutryk et colonel Jeremy Hansen. (Photo : Agence spatiale canadienne)

 

 

Soutien en puissance spatiale

En 2016, l’ARC est devenue l’autorité militaire officielle du programme spatial canadien. Reprenant une tradition de puissance spatiale nationale remontant aux années 1960, l’ARC défend et protège les actifs militaires aérospatiaux pour garantir le maintien de l’accès à l’espace. Elle promeut en outre une gestion pacifique et responsable de l’espace et s’efforce d’en préserver la stabilité, la sécurité et la viabilité.

En 2022, la 3ᵉ division spatiale du Canada et la 7ᵉ escadre ont été fondées à Ottawa. Elles ont pour mandat d’assurer la puissance spatiale en soutien aux opérations des FAC. L’année suivante, l’ARC a lancé l’opération STRATUS, la première opération spécifiquement spatiale, dans le cadre de ce mandat.

LE SAVIEZ-VOUS?
Actuellement, l’ARC compte deux pilotes qui sont actuellement astronautes à l’Agence spatiale canadienne. L’un d’eux effectuera un vol autour de la lune et l’autre sera affecté à la Station spatiale internationale au cours des deux prochaines années.

Opérations de maintien de la paix

 

Un hélicoptère CH146 Griffon et un hélicoptère CH147F Chinook de l’ARC volent en formation après un exercice d’évacuation aéromédicale pendant l’opération PRESENCE au Mali. (Photo : Caporal François Charest, TM02201900740037)

 

 

Opérations de maintien de la paix

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’ARC a participé à de nombreuses opérations de maintien de la paix en appui à l’Organisation des Nations Unies (ONU) et à d’autres organisations internationales. Le but de ces missions est d’établir la paix et la sécurité dans les régions touchées par des conflits. Ce travail de l’ARC comprend généralement le transport aérien, le réapprovisionnement et le déploiement d’aéronefs et de personnel.

Aux côtés des autres éléments des FAC, l’ARC a participé à plus d’une centaine de missions, notamment : la Commission internationale de surveillance et de contrôle en Indochine (19541974), la Force d’urgence des Nations Unies (19561967), les opérations au Congo (19601964), en Nouvelle-Guinée occidentale (19621963) et au Yémen (19631964) et l’opération PIVOT en Haïti (19951996) et l’opération HALO, aussi en Haïti (2004).

LE SAVIEZ-VOUS?
Pendant sa mission au Congo, l’ARC a assuré le commandement des forces aériennes de l’Organisation des Nations Unies, force qui comptait 13 types d’aéronefs différents et du personnel provenant de 11 pays différents.

Opérations de sécurité et stabilité internationales

 

Trois CF-188 Hornet déployés dans le cadre de l’opération aérienne REASSURANCE en Roumanie, qui vise à renforcer les capacités de police aérienne le long des frontières à l’Est du pays. (Photo : Matelot de 1ʳᵉ classe Erica Seymour, Imagerie de la 4ᵉ Escadre)

 

 

Opérations de sécurité et stabilité internationales

Le Canada envoie régulièrement l’ARC en mission pour aider à préserver la stabilité et la sécurité dans les autres pays alliés de l’OTAN. L’entraînement avec ces pays alliés est une priorité, même si l’ARC contribue aussi à d’autres tâches comme la surveillance de l’espace aérien international. Quelques opérations de l’OTAN auxquelles l’ARC a participé : opération REASSURANCE en Europe centrale et en Europe de l’Est, opération KOBOLD au Kosovo, et opération IGNITION en Islande.

LE SAVIEZ-VOUS?
En 1950, l’ARC a commencé à former du personnel pour d’autres pays de l’OTAN dans le cadre d’un programme bilatéral de l’OTAN qui s’est poursuivi jusqu’en 1958. Après cette date, les pilotes de certains pays ont continué de recevoir une partie de leur formation au Canada.

Opérations de combat et de contre-insurrection

 

Des techniciens aéronautiques de la Force opérationnelle aérienne en Irak (FOA-I) effectuent la maintenance et l’entretien des CF-18 Hornet entre les missions au Koweït, pendant l’opération IMPACT. (Photo : Opération IMPACT, ministère de la Défense nationale)

 

 

Opérations de combat et de contre‑insurrection

Même si elle encadre constamment l’entraînement des pilotes, l’ARC a participé à peu d’opérations de combat depuis la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre de Corée, elle a détaché des pilotes aux États‑Unis. Elle a participé à d’autres conflits par la suite : la guerre du Golfe (1990‑1991), la campagne aérienne du Kosovo (1999), la campagne aérienne de Lybie (2011) et les opérations contre l’État islamique (2014‑2016).

L’ARC a aussi participé à des missions de contre‑insurrection et de contre‑terrorisme, notamment par l’envoi de forces en Afghanistan en 2001. Elle a participé à d’autres opérations de ce type ailleurs avant cette date. Exemples de missions actuelles : opération IMPACT en Syrie et en Iraq, opération ARTEMIS dans la Mer Rouge, le golfe d’Aden, le golfe d’Oman et l’océan Indien, et l’opération FOUNDATION au Moyen‑Orient, en Afrique du Nord et dans le Sud‑Est de l’Asie.

LE SAVIEZ-VOUS?
En août 1939, l’ARC comptait seulement un peu plus de 4 000 membres. En janvier 1944, elle était devenue la quatrième plus grande force aérienne des Alliés : un effectif de plus de 213 000 membres à son apogée, avec 86 escadrons actifs.

Patrouilles et surveillance des pêches

 

Un bateau de pêche, observé par la caméra d’un aéronef de patrouille à long rayon d’action CP-140 Aurora, lors d’une mission dans le cadre de l’opération DRIFTNET.

 

 

Patrouilles et surveillance des pêches

De concert avec la Marine royale canadienne, l’ARC aide Pêches et Océans Canada à faire respecter la réglementation des pêches afin de protéger les stocks d’espèces sauvages. En survolant les eaux de l’Atlantique et du Pacifique (FISHPATS et opération DRIFTNET, respectivement), l’ARC exerce une surveillance dissuasive contre la pêche illégale, assurant l’équilibre de la vie marine dans nos océans.

L’ARC confie ce travail au CP‑140 Aurora, un avion patrouilleur à grand rayon d’action. Le littoral où patrouiller étant très vaste, l’effectif actuel compte 18 aéronefs CP-140 pilotés par la 14ᵉ escadre Greenwood et à la 19ᵉ escadre Comox.

LE SAVIEZ-VOUS?
La flotte canadienne de CP‑140 Aurora a été adaptée en vue d’effectuer une gamme de missions autres que les missions traditionnelles de survol des eaux, comme les opérations maritimes et terrestres de renseignement, la surveillance et les missions de reconnaissance.

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La collection du centenaire de l’ARC

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Pièce en argent fin - Le centenaire de l’Aviation royale canadienne (2024)
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